Interdiction du chauffage au mazout à Bruxelles

Le 22/02/2023 0

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Le gouvernement belge a adopté un plan visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, incluant l'interdiction des chaudières alimentées au mazout et au charbon à partir du 1er juillet 2022. Les bâtiments neufs ne pourront plus être équipés de chauffage au mazout et au charbon à partir d’octobre 2024, tandis que pour les bâtiments existants, l'interdiction prendra effet entre 2025 et 2027 en cas de remplacement d'une ancienne installation. Les alternatives incluent les pompes à chaleur et les panneaux photovoltaïques, qui sont plus respectueux de l'environnement et économiques. Les primes aux chauffages renouvelables seront élargies et diversifiées, et une prime à l'enlèvement des cuves sera mise en place. Cette mesure encourage la population à choisir des solutions plus vertes et respectueuses de l'environnement.

Interdiction mazout en belgique

Interdiction du chauffage au mazout à Bruxelles

Une interdiction des chaudières alimentées au mazout et au charbon est prévue pour le 1er juillet 2022 en Belgique. Le gouvernement a adopté un plan révisé air-climat-énergie incluant 255 actions, dont une centaine sont nouvelles, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une grande partie de ces actions concerne la rénovation des bâtiments afin d'atteindre un certain PEB (Performance Eneregétique des Bâtiments). Pour ce faire, le gouvernement prévoit des primes et des dispositifs de soutien adaptés à chaque catégorie de revenus.

Changements prévus concernant le chauffage

Avec cette interdiction, les bâtiments neufs ne pourront plus être équipés de chauffage au mazout et au charbon à partir d’octobre 2024. Pour les bâtiments existants, en cas de remplacement d’une ancienne installation, l'interdiction prendra effet entre 2025 et 2027. Les primes aux chauffage renouvelable seront élargies et diversifiées et une prime à l’enlèvement des cuves sera mise en place.

Alternatives possibles

Plusieurs solutions peuvent être envisagées :

  • Pompe à chaleur classique. Elle peut être intéressante pour les constructions neuves ayant une bonne isolation.
  • Pompe à chaleur hybride. Cette solution consiste à conserver une chaudière gaz ou mazout existante et à lui adjoindre une pompe à chaleur avec une unité intérieure et extérieure. Elle est particulièrement utile dans le cadre d'un changement de propriétaire ou de locataire car elle permet d'améliorer le système de chauffage sans trop investir. De plus, des primes complémentaires sont disponibles.
  • Panneaux photovoltaïques. Ces derniers permettent de produire son propre électricité en limitant les émissions de gaz à effet de serre et en faisant des économies d'énergies.

Les avantages

Le chauffage au mazout doit être abandonné car il est polluant, énergivore et onéreux. Par rapport à ces systèmes, les alternatives mentionnées précédemment sont beaucoup plus respectueuses de l'environnement et de votre porte-monnaie. La pompe à chaleur offre par exemple une économie pouvant aller jusqu'à -60% et une efficacité de 150 à 200%. Les panneaux photovoltaïques vous permettent de ne plus dépendre d'une seule source d'énergie et de produire votre propre électricité. Ainsi, en Wallonie, 1,5 million de logements affichent un score PEB très bas et il devient possible de penser à des systèmes hybrides grâce aux primes proposées. L'arrêté du 5 janvier 2022 marquant l'interdiction des appareils de chauffage alimentés au mazout et au charbon devrait entrer en vigueur le 1er juillet 2022. Cette mesure encourage donc la population à choisir des solutions plus vertes et respectueuses de l'environnement, comme la pompe à chaleur classique, la pompe à chaleur hybride ou encore l'installation de panneaux photovoltaïques. D'ici 2023, ce sont tous les systèmes de chauffage au fioul et au charbon qui devraient disparaître.

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